L'enfer vert.
Dédié au cinéaste Henri-Georges Clouzot, "Sorcerer" est en effet un remake de son film "Le salaire de la peur", ou plutôt une seconde adaptation du roman de Georges Arnaud. Souhaitant au départ...
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le 18 janv. 2015
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Je découvre Sorcerer (William Friedkin, 1977) cet été dans une petite salle parisienne. Je ne connais alors presque rien du réalisateur de French Connexion et de L’Exorciste, mais ce qui m’attire est la puissance cauchemardesque qui se dégage de l’affiche. Cette dernière reprend une image de la séquence la plus spectaculaire du film, alors que le camion de deux des protagonistes, chargé de nitroglycérine, doit traverser un vieux pont suspendu au dessus d’une rivière amazonienne en pleine tempête.
Je commencerai par parler de cette séquence, car elle me semble emblématique de la singularité de ce film très peu bavard, constitué d’images hallucinantes, qui transforment la traversée de la jungle de quatre hommes désespérés en un récit mythique, ponctués d’instants de bravoure terrifiants. Situé environ aux deux tiers du film, cette scène se découpe en deux moments bien distincts. Les personnages principaux sont engagés par une compagnie pétrolière afin d’accomplir une mission suicide, à savoir transporter des explosifs hautement instables à travers la jungle. Leur convoi est constitué de deux camions, deux chauffeurs par camion et quatre caisses de nitroglycérine. Une seule caisse doit arriver à destination (un puits de pétrole en feu, qu’ils doivent détruire) pour que le contrat soit rempli, la récompense reviendra au(x) survivant(s)...
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Créée
le 18 janv. 2016
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