Le premier film en couleur de Fellini, sorti le jour de ma naissance : j'aurais aimé aimer, mais...
Je suis entièrement d'accord avec cet extrait de critique :
« Une allégorie carnavalesque sur les affres de la ménopause (…). Si je déchante avec "Juliette des Esprits", ce n’est pas seulement que l’héroïne comme l’actrice me lassent (deux heures et demie face à face avec Masina, c’est vraiment beaucoup trop pour qui n’est pas son ami d’enfance), mais parce qu’il n’y a strictement aucun rapport entre l’héroïne et les fantasmes délirants, mais parfaitement gratuits, dont Fellini lui fait don avec tant de générosité. »
— Henry Chapier, Combat, 22 octobre 1965
Fellini a une imagination débordante, explore toutes les nouvelles opportunités offertes par la couleur, les cadrages sont maitrisés mais pourquoi l'ennui s'installe-t-il ? Film trop long ? Hésitations entre plusieurs rythmes ? Je me suis endormie par moments, et par moments j'ai été tenue éveillée par la musique exaspérante...
Vintage sixties qui a mal vieilli ?