Les films parlant du jeu vidéo sont peu nombreux et souvent maltraitant envers ce média. Il n’y a qu’à regarder les adaptation de Street Fighter ou de Mortal Kombat pour comprendre que la plupart de ces films sont réalisés par des gus qui n’ont jamais posé leurs paluches sur un pad de leur vie. Ne parlons pas des films d’Uwe Boll avec House of the Dead ou Alone in the Dark qui se hissent au delà du sommet de la médiocrité la plus abjecte. Mais bon, Karim Debache, dans son émission Crossed l’évoque bien mieux que moi.
Il serait quand même injuste de ne pas mentionner quelques pépites qui évoquent le jeu vidéo avec bienveillance et intelligence. On trouve le célèbre War Game, l’excellent Existenz et surtout, Scott Pilgrin. Le must have du genre.
Hé bien je suis content (et surpris, il faut bien l’admettre) de rajouter à cette courte liste, le second volet du très bon Jumanji avec Robin Williams.
Pour le coup nous nous retrouvons dans un film d’aventure assez classique, bien construit et souvent drôle. Bon, certaines blagues sont à base de zizi, pipi, mais ça m’a fait marrer (moi et mes deux petits loulous de 11 et 6 qui sont restés scotchés à l’écran).
Le film aborde le même angle que son aîné, en reprenant les codes du jeu vidéo pour gentiment les moquer. Du coup on se retrouve devant des scènes loufoques bien menées qui ne se prennent pas au sérieux.
Je ne suis pas sûr que les non gamer ait pu apprécier le film autant que quelqu’un qui vit noyé dans cet univers comme moi.
Voilà, pour le reste, voyez par vous même. Ca vaut le coup d’oeil. Quand un film est bienveillant avec mon média préféré, j’ai envie d’être bienveillant avec lui.