Un remake finalement pas si mal qui inverse le concept original quitte à surfer sur la vague des SAO like dans une approche plus grand public. A l'image de Tron ou plus récemment de Ready player one les scénaristes Hollywoodiens semblent exploiter intensément le filon des jeux vidéo.
Ici c'est assez académique sur la forme mais d'autant plus efficace dans la présentation savoureuse des personnages ou la mise en place maîtrisée de l'intrigue. Cette dernière n'est pas très palpitante, les différents niveaux du jeu que les personnages doivent traverser étant un peu trop plats et balisés sans compter la fadeur du méchant qui n'arrive pas à la cheville du Van Pelt cinglé d'origine. Quelques idées fun de scènes apportent quand même du peps de temps en temps; autre bonne idée celle des barres de vie qui confère un peu plus d'enjeu à l'aventure.
Mais le film fonctionne surtout en tant que comédie avec pour principal ressort le travestissement et le changement de rôle des personnages via leurs avatars. Ca amène des situations gagesques pas toujours très fines mais assez cocasses qui s'amusent des codes du jeu vidéo.
Les acteurs prennent leur pied dans ces rôles à contre-emploi à l'instar de Dwayne Johnson qui ironise sur son propre jeu stéréotypé. Le plus drôle de la bande étant bien sûr Jack Black plus habitué aux rôles comiques et qui joue la pouf avec délectation. Mine de rien sous des airs balourds le film aborde des thèmes rares pour un blobkbuster comme les transexuels via une approche insolite.