A la suite d'une expérience portant sur l'intelligence de six grands hommes, une mère porteuse donne naissance à des jumeaux, dont l'un a toutes les qualités et l'autre son contraire. 35 ans plus tard, le plus intelligent, en plus d'être baraqué, va partir en Californie à la recherche de son frère, petit et escroc.


Avec Jumeaux, c'est un peu une quête qui se finit pour moi, car à ce jour, j'ai pu voir la totalité des films où jouait Arnold Schwarzenegger, et pour celui-là, j'ai attendu aussi longtemps car je me disais que je le verrais en même temps que l'hypothétique Triplets, véritable arlésienne depuis les années 2000 où Eddie Murphy aurait été le troisième frère.
Mais c'est un peu un surprise, car c'est le second film réalisé par Ivan Reitman que j'apprécie, car il est avant porté par le duo Arnold - Danny DeVito, lesquels jouent très bien de leurs oppositions. Là où le premier est doux, calme, et intelligent, le second est nerveux, fourbe, mais ils sont malgré tout complémentaires, car chacun apporte à l'autre ce qu'il lui manque. Dans le cas d'Arnold, son personnage est plus dans la théorie que dans la pratique, et DeVito va clairement lui apprendre les choses de la vie, notamment en guise de séduction avec le belle Kelly Preston, un peu ici au rôle de faire-valoir.


J'avoue avoir passé un bon moment, où Arnold s'amuse à répondre à son pote Sly lorsqu'il passe devant une affiche de Rambo III, et à comparer ses biceps, il dit quand même I'll be back, et soulève encore quelque chose à la force de ses bras, ici une voiture. Donc rien que pour ça, je suis client, même si je ne suis pas fan de sa blondeur.
Jumeaux a été lancé à toute vitesse par Universal car le studio était en manque d'un film comique pour la fin de l'année, et Arnold a su intelligemment négocier son cachet (peu de salaire, mais 20 % sur les bénéfices), ce qui fait qu'avec le carton que ça a occasionné, il s'en est mis plein les fouilles. D'ailleurs, le duo Arnold/Danny se formera à nouveau quelques années plus tard pour le (très) mauvais Junior, mais pour une première incursion dans la comédie pure, le chêne australien s'en tire pas si mal.

Boubakar
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le 24 août 2021

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