Ce qui frappe d'abord c'est le travail esthétique remarquable au niveau de l'architecture des mondes et des vaisseaux. D'autres éléments par contre font vraiment kitsch notamment le look de certains aliens avec les traditionnelles oreilles du capitaine Spock ou les fameux patins de l'espace donnant lieu au programme court de Tatum à chaque baston.

D'ailleurs les scènes d'action ont tendance à se ressembler vers la fin quand le Bryan Joubert cosmique doit sauver l'autre avant qu'elle ne signe des contrats abusifs. L'héroïne suit un parcours très Wachoskien, comme Néo elle est tirée de son petit monde pour devenir l'élue d'un univers insoupçonné où les terriens sont élevés en culture.

On peut trouver pas mal d'autres références comme la planète administrative présente chez Jodorowsky et Asimov ou encore la lutte aristocratique pour le contrôle d'une substance extrêmement prisée à l'instar de l'épice de Dune. Mais tout cet univers riche manque un peu de structure claire de même que l'intrigue et ne parvient pas à susciter une vraie adhésion.

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le 11 févr. 2015

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archibal

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