Quatrième film d’une saga qui a débuté avec un de mes films de chevet, Jurassic World m’emballait clairement, bien que je ne mettais pas la barre très haut (au niveau du Monde Perdu). Le résultat, à mes yeux, n’est pas si mal. Je ne dis pas ça pour être indulgent car j’ai sincèrement passé un bon moment. Oui, il touche une corde sensible en me présentant un univers que je connais et en situant l’action dans un parc d’attraction cette fois-ci ouvert. Mais Jurassic World sait pertinemment qu’il ne peut pas et qu’il ne sera pas Jurassic Park. Il l'affirme à un niveau méta, utilisant clairement des éléments du premier film pour sauver les meubles, et d’une certaine manière, c’est Treverrow qui fait lui-même l’aveu de son échec. Cela dit, c’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les quelques frissons du danger que représente les dinosaures, j’ai apprécié l’alchimie old school de Chris Pratt et de Bryce Dallas Howard, j’ai adoré, une fois de plus, entendre la partition inspirée de Michael Giacchino, nous offrant un nouveau thème musical de qualité qu’il s’amuse à associer avec l’inoubliable classique de John Williams. Bref, sans être le grand spectacle que fut Jurassic Park, Jurassic World se contente d’être un bon divertissement, un peu fade mais agréable à regarder. Ni plus, ni moins que ce que j’attendais de lui.
Julien vs The Movies