Des années après le premier volet du grand Steven Spielberg qui aura émerveillé et fait frissonner des millions de fans dans le monde, Universal relance la franchise après un troisième épisode bien piteux.
Des années après le parc d’origine, le nouveau parc ouvre ses portes au monde entier sur Isla Nublar, la même île du Costa Rica que dans Jurassic Park. Et pour booster les entrées, les scientifiques de l’île décident de créer un dinosaure génétiquement modifié, l’Indominus Rex, qui sèmera la terreur dans le parc d’’attraction.
On suit donc deux points de vue durant le film, celui du petit garçon de 11 ans, neveu de la scientifique en charge du projet, et celui du dresseur de raptors, héros ultra badass et cool. On s’y attendait, le film reprend les mêmes codes du film d’origine et s’assume complètement, rendant le film plus fun et cool. En effet, il y a pleins de détails disséminés tout le long du film en référence à celui de Spielberg rendant ainsi l’expérience amusante. On a droit à une visite du parc d’attraction, avec de véritables trouvailles concernant les attractions, en passant par le dinosaure aquatique à la balade en barque au milieu des autres dinosaures. Vient le moment où le film monte en tension, lorsque le nouveau dino commence à semer la terreur dans le parc, sans grande originalité, mais on suit avec plaisir l’organisation qui se monte autour pour stopper cette terreur.
Pour cela, le film doit respecter un cahier des charges bien précis et Universal a ainsi débauché un réalisateur « yes man » du nom de Colin Trevorrow, ce dernier ne faisant pas preuve d’une grande originalité dans la réalisation. Le film nous sort aussi la dose d’effets spéciaux bien réussis, au service d’un récit assez sanglant, ce qui est assez surprenant au vu de la campagne promotionnelle du film qui en faisait abstraction, rendant le film pas forcément pour tous publics. Le casting est aussi un petit régal à commencer par le génial Chris Pratt qui assure en premier rôle. Mais la gente féminine n’est pas oubliée puisque le vrai héros n’est autre que le personnage de Bryce Dallas Howard, son personnage faisant preuve d’un véritable courage. On retrouve aussi notre frenchie Omar Sy, qui avait été un peu évincé du montage de X-Men : Days Of Future Past, mais qui trouve un vrai second rôle avec quelques moments de bravoures aussi. La musique de Michael Giacchino n’est pas exceptionnelle mais reprend le thème d’origine avec grand plaisir et la 3D utilisée s’avère fluide mais totalement inutile.
Jurassic World est donc un gros blockbuster pop-corn qui s’assume totalement, avec un Chris Pratt toujours aussi cool et badass, et qui s’aura trouver son public très facilement.