Après Black Storm l’été dernier, New Line se lance une nouvelle fois dans le film catastrophe et embauche Brad Peyton après sa piètre adaptation du roman de Jules Verne, Voyage Au Centre De La Terre 2 : L’Île Mystérieuse avec aussi Dwayne Johnson au casting.
Le film s’intéresse alors à la tristement célèbre faille de San Andreas sur la côte ouest des États-Unis, et imagine donc le fameux scénario catastrophe qui se produira dans les années à venir. Il s’intéresse plus particulièrement à une famille, divorcée, dont le père, pilote d’hélicoptère, rejoint son ex-femme à Los Angeles afin de sauver leur fille à San Francisco.
On peut d’hors et déjà dire que le genre du film catastrophe n’est pas un des plus réussi au cinéma aujourd’hui. New Line à donc embaucher un « yes man » pour réaliser le film, le scénario étant d’avance mis aux oubliettes. Le film mise ainsi tout sur la qualité des effets spéciaux, qui sont pour la plupart tous très bien réussis. Mais côté scénario, c’est bien une grosse rigolade puisque dès l’introduction du film, on est d’avance consterné par tant de banalité et peu d’originalité. Le personnage de Dwayne Johnson est donc introduit de la pire des manières qui soient et on suit son périple, ainsi que celui de sa famille, assez sagement en attendant la prochaine vague d’effets spéciaux numériques s’abattre à l’écran, en regrettant que son personnage soit bien trop sérieux, lui qui est si cool d’habitude bien que ce ne soit pas très approprié. Carla Gugino campe alors le rôle de la mère qui va accompagner son ex-mari et la sublime mais pas très compétente Alexandra Daddario interprète leur fille bien aimée. Le scénario abat aussi tous les clichés du genre et les mêmes situations improbables vu des centaines de fois dans le même style de blockbuster décérébré et avec son lot de patriotisme américain. Néanmoins, cela ne nous empêche pas de passer un bon moment devant ce spectacle assez inimaginable mais probable dans un futur proche, un comble pour une production hollywoodienne situé en plein milieu de la faille de San Andreas. Quant à la 3D utilisée, elle s’avère complètement inutile au film mais est parfaitement fluide et pour ce qui est de la bande originale, celle-ci n’est pas vraiment très marquante.
San Andreas assume totalement son statut de film catastrophe décérébré, au scénario bien vide mais avec des têtes d’affiche qui comblent l’espace entre des avalanches d’effets spéciaux numériques très réussis, dans la même veine que Black Storm.