♫ Musique ♫
En Californie, la faille de San Andreas s'ouvre, provocant un séisme de magnitude 9, le plus puissant de l'histoire. Le héros, dont on se fout du nom et qu'on appellera entre nous The Rock (parce qu'on n'a pas de respect), qui est pilote d'hélicoptère de secours va tout mettre en oeuvre pour aller sauver sa femme, puis sa fille.
Brad Peyton, réalisateur responsable de quelques purges comme Comme chiens et chats : La Revanche de Kitty Galore (à noter la qualité du titre) ou Voyage au centre de la Terre 2 : L'Île mystérieuse (avec déjà The Rock, le petit Brad doit être un fan) revient avec un film catastrophe comme on les connait, avec une famille américaine comme on les connait, qui va faire face à ces évènements destructeurs.
Et là vous saisissez le principal défaut du film :
BIENVENUE DANS LE MONDE FANTASTIQUE DES CLICHES ET DU CONVENU !
Les personnages convenus :
- le père de famille torturé
- la femme en couple avec un connard, mais qui aime son ex-mari
- la fille qui est comme le type de Man VS Wild et peut survivre à tout (le mec boit sa pisse et bouffe des asticots, steuplé)
- le futur copain de la fille qu'elle rencontre avant la catastrophe
- le petit frère de moins de 12 ans qu'il faut protéger
Les scènes clichées :
- Le père qui sauve sa fille
- le connard de copain qui se barre
- les gens qui meurent mais tout le monde s'en fout
- Aucun des personnages principaux ne meurt (déçu)
- un Happy End
Tous les ressorts, astuces, trucs et putain de clichés des films catastrophes sont réunies dans San Andreas. On sait dès les premières minutes qu'on connaît déjà tout ça et qu'on l'a déjà vu fait et refait et peut-être, voir surement mieux fait.
Mais on y va quand même ! Pourquoi ? Bah The Rock ma gueule ! Il est cool, il pète la classe, on adore ces légendaires sourcils froncés. A part, lui et la musique du générique qui déchire !
Tout est pratiquement à jeter ! ... Dans la faille ! Badum tss