"Ah, enfin" murmura la moitié masculine du couple du rang derrière alors que je rangeais ma 3DS pendant que débutait le générique. Si j'avais su à quel point ça les avait ennuyé et à quel point le film m'ennuierait, j'aurais bien continué ma partie de Fire Emblem. Fallait pas donner des coups dans mon siège.
Jurassic World est un film qui ne s'aime pas. Il n'aime pas ses personnages caricaturaux, il n'aime pas ses dinosaures (et autres créatures préhistoriques). Et par dessus tout, il n'aime pas Jurassic Park, premier du nom (et peut-être les autres, mais je ne m'en souviens plus). C'est assez curieux en fait. Le film essaie d'être méta mais se plante assez magistralement. L'arrivée au parc d'attraction n'est pas inintéressante mais elle est parasitée par un gamin insupportable et hyperactif qui saute partout et crie tout le temps. Pas étonnant que ses parents veuillent divorcer.
Au final, le film ne parvient même pas à s'extirper de son conformisme. Les milliers de visiteurs du parc ne serviront pas de nourriture à l'Indominus Rex (oh god) et le final est d'une mollesse et d'une pauvreté sans bornes. C'est triste en somme. Les dinosaures méritaient mieux.