Merci. Merci à Jurassic World de m'apprendre à quel point être un dinosaure vaut probablement 10x mieux que d'être un humain en terme de morale.
Merci de me me montrer à quel point Bmw, Apple, et autres Coca sont des entreprises géniales, qui méritent leur publicité constante durant ces 2 heures de film.
Merci de me faire découvrir des personnages déjà vus des centaines et des centaines de fois..
-La femme d'affaires supérieure, qui passe les trois-quarts du film à crier et courir (bon entraînement visiblement, puisque cela lui permet de tracer un T-Rex en talons..).
-L'ex Navy, pour lequel tout les faux espoirs était permis. On nous le présente d'abord en bon dresseur, un peu macho et fendard.. Chouette me dis-je ! Malheureusement, cela ne concerne que la scène de sa rencontre avec miss pimbêche, le reste n'étant que sprints et exhibitions de gros muscles et belles bagnoles pour ce valeureux Chris Pratt..
-Le gosse-wikpiedia (copie conforme de l'ami Tim de Jurassic Park, mais ce ne sera que le premier copiage en règle..).
-L'ado, qui malgré le fait qu'il sorte avec une fille semblant plutôt jolie (et on se demande bien comment cela est possible tant son quotient intellectuel et son potentiel expressif semblent limités) alterne entre matage digne d'un beauf de série Z et actions pour le moins stupides (allons nous promener en gyrosphère dans une zone que n'importe quelle personne sensée considérerait comme ultra dangereuse au vu des marques !). Si au moins il progressait au fur et à mesure du film.. Que nenni, le pauvre hère se contente de hurler et de se cacher en pleurant pendant toute la dernière heure. Mais rassurez vous, il a réussi à consoler son petit frère de 10 ans, son intérêt dans le film s'en trouve donc fortement amélioré.
-le nerd fan du vieux parc, que je ne critiquerais pas puisqu'il amène un côté amusant qui n'est pas déplaisant, et qui aurait été parfaitement de pair avec le semblant de début du personnage de Chris Pratt (mais non voyons, le faire passer pour un énième JakeSully de base, c'est mieux !).
-mon préféré de tous : le gros méchant badass militaire ! Malheureux Vincent d'Onofrio qui passe du brillant sombre et complexe Wilson Fisk à un nouveau lourdaud bas de gamme, allons faire la guerre en Irak avec des raptors.. Lourd jusque dans la moindre de ses répliques alliant machisme et stupidité sans nom (ton pote dresseur se fait agresser par des raptors sous ton nez, la seule idée logique qui vient à l'esprit, utilisons ces raptors ma foi !!).
Des personnages tellement clichés que l'on a du coup pas la moindre compassion pour eux lorsqu'ils sont menacés. Au contraire à vrai dire, mon seul souhait était de les voir se faire bouffer jusqu'au dernier, tant ce film est une apologie incroyable de la bêtise humaine.. Le genre de films qui te donne envie de devenir un dinosaure quoi.. (Quel plaisir cette scène de torture aquatique de l'assistante insupportable de miss-pimbêche !).
Ajoutons à cela les scènes copié collé des vieux JP, l'attaque et la poursuite par le gros dino étant du pompage pur et simple, de même que le passage de fin avec les Raptors. J'adore les clins d'oeil, les références, ok. Mais là, c'est juste du matraquage.
Cette scène de fin purement ridicule et scandaleuse (humanisons les dinos, quelle bonne idée ! bienvenue au cirque avec cette confrontation finale...).
En bref, une première heure sympa de découverte, puis un navet de plus en plus grandissant au fur et à mesure que les publicités voyantes, stupidités humaines et incohérences défilent à l'écran.