Tétanisant le regard, la peur lamine le silence. De l’emprise diffuse à la déflagration de la haine, radiographie de la violence familiale. "Un tyran dont on n’a plus peur est un tyran vaincu" La notion d’emprise implique l’idée d’empiétement et de mainmise...L’emprise est ce mouvement d’appropriation et de domination qui vise avant tout à neutraliser le désir d’autrui, à réduire ou annuler son altérité, ses différences, pour le ramener au statut d’objet ...La peur est un des moteurs de cette violence. Dans ce film, la violence s'exprime dans les regards, les silences, la peur s'infiltre partout et devient une "réalité menaçante" .On en sort tétanisé. Silence dans la salle. "Un tyran dont on n’a plus peur est un tyran vaincu" La notion d’emprise implique l’idée d’empiétement et de mainmise...L’emprise est ce mouvement d’appropriation et de domination qui vise avant tout à neutraliser le désir d’autrui, à réduire ou annuler son altérité, ses différences, pour le ramener au statut d’objet ...La peur est un des moteurs de cette violence. Dans ce film, la violence s'exprime dans les regards, les silences, la peur s'infiltre partout et devient une "réalité menaçante" .La tension monte lentement tout le long du film pour exploser. le danger dans le hors champ avant de se faire explicite. Les images elles mêmes traduisent la peur,ainsi que toutes les autres émotions (oppression, sentiment de menace ) A la fin de la séance, un silence total, les gens dans la salle restaient assis, sans parler , comme si l''on était immergé dans le film , l'empathie totale! On en sort tétanisé. Silence dans la salle. le film mis à part la 1ère scène n'évoque pas le fonctionnement de la justice mais qu’il traite de la violence intrafamiliale .Néanmoins, c'est sans doute assez proche du "réel" ce qui se passe dans la scène d’introduction chez le juge...Il s'agit de rester impartiale , rester dans le droit uniquement . Nous spectateurs on est sensibles d'emblée à ce qui se passe et on ressent sans aucun doute la tension annonciatrice d’un drame qui va peu à peu se passer , on perçoit à plein de détails d'une situation d'emprise (tout ce que la juge ne peut saisir dans les regards tétanisés de la mère, la revendication du père) D'un point de vue général (ce n'est pas mon domaine et je veux rester prudente, mais il y a sans doute un décalage entre le domaine « juridique » (le droit) et la psychologie , c'est à dire la connaissance de ce type de problématique d'emprise comme dans ce film .Comment le repérer et le gérer quand on exerce les fonctions de juge aux affaires familiales, de juge des enfants, que l’on a pas nécessairement ces éclairages ou la formation ? . Dans chaque situation, il convient de faire du « sur-mesure »pour tenir compte de chaque situation familiale. Il y a peut être un manque de formation ou de spécialisation "transdisciplinaire" , plus que parler d'incompétence (et là encore on ne peut généraliser ) Il y a de nombreux JAF très à l'écoute et sensibilisés au problème. le propre de la relation d'emprise est d'entraver les processus de pensée de celle ou celui qui en est victime, de la ou le détourner de sa position critique pour la ou le maintenir à une place d’objet, mais " On ne naît pas tyran, on le devient" ai je lu dans des articles qui traite le sujet ...ce sont souvent des personnes pour qui la la tendresse est source de danger., qui dans sa construction n'a pas vécu de sécurité traversé l’expérience de liens de confiance , n'ont pu développer des compétences relationnelles faute d’un environnement sécure .