« Ça sent le rat crevé. D’ailleurs, il y en a »

Vivienne succombe au charme d’Olsen, mais la guerre de Sécession se mettra entre leur oaristys.

Une idée vraiment habile est d’avoir mis le dénouement au début car cela nous amène à nous interroger sur ces circonstances tragiques. L’œuvre est fort paisible, du moins au commencement, car le réalisateur fait évoluer son récit graduellement en fiction vindicative. Cette dimension féminine a été rarement utilisée dans un western, genre habituellement bouillonnant de testostérones. En effet, au lieu d’évoquer les hostilités de la belligérance, le film montre le quotidien d’une femme qui attend sagement le retour de son mari. Le métrage jongle avec les chronologies, multipliant les retours en arrière et en avant sans jamais égarer le spectateur. De plus, la caméra filme de splendides paysages sauvages du far-west. Néanmoins, le titre français est niais à souhait par rapport à l’original qui, lui, est poétique se traduisant littéralement par « les morts ne souffrent pas ».

Trilaw
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le 12 août 2024

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