Le synopsis est plus qu'appétissant : Ted machin à décidé d'en finir avec la vie, et, n'ayant donc plus aucune attache, en profite pour retourner dans sa bourgade d'enfance et se venger de tous ceux qui lui ont pété les couilles dans sa jeunesse.
Maintenant les spoils
Mais bon, un synopsis c'est comme une bombe à eau, faut le remplir, sinon ça sert à rien.
Et là ou on s'attendait à être surpris (oui, c'est un peu paradoxal), on retrouve les mêmes idées que dans n'importe quel autre bousin.
- Ted veut engueuler une ancienne prof maintenant grabataire = elle meurt et il est triste. (j'avais prévenu que ça spoilait)
- Ted rencontre la fille de la prof = ils vont finir ensemble.
- Ted rencontre un ancien bully = c'est devenu le type le plus gentil du monde et il élève seul un enfant trisomique.
- Le neveu de Ted est pédé = il va jouer les homophobes auprès de ses ami jusqu'à frapper son "amant secret".
Moi je voulais juste voir Stiffler casser des gueules, ou piéger des gens...
D'autant que ce Stiffler est une sacrée lopette, le personnage est inexistant, il n'a pas de caractère, ou plutôt il a le caractère d'un employé de France Telecom, "ma nana m'a trompé et ma prof de primaire me parlait méchamment, j'vais m'suicider".
Pour remplir les trous les scénaristes ont choisi d'incorporer de l'humour ricain avec des blagues tout droit sorties des plus grand succès de Ben Stiller ou Vince Vaughn.
Sauf qu'avoir une mère de famille qui s'amuse à jouer les sextambule en allant se branler chaque soir devant son neveu alité, ça marche déjà pas en temps normal, alors quand le film exploite des thématiques sérieuses (suicide, homophobie), ça devient risiblement déplacé et nul.
Un bilan sans spoilers ni glutten
En conclusion, Juste before i go est complaisant là ou il faudrait être incisif et vulgairement provocateur quand ça ne sert à rien.
Ni surprenant ni intéressant ni drôle, un film dont on peine à rédiger une critique tant il manque de contenu, et plus généralement, de raison d'être.