Dire que Sean Connery a refusé de tourner dans Braveheart afin de faire plaisir à son pote Arne Glimcher, au point de l'avoir poussé à réaliser Juste Cause au nez et à la barbe de Norman Jewinson, originellement prévu...
Dans ce film de procès, où Sean Connery joue un ancien avocat obligé de reprendre du service, pour disculper un jeune homme accusé à tort d'avoir tué une petite fille, ce ne sont pas des ficelles, mais des câbles gros comme des maisons qu'on voit !
Si on a déjà vu des films de ce genre, autant vous dire que vous avez déjà 102 minutes d'avance sur le film, et avoir vu Les nerfs à vif aide aussi, car tout le final est entièrement repris.
Toute l'histoire est de connaitre la vérité sur ce jeune homme, incarné par Blair Underwood, promis à un brillant avenir universitaire, et qu'on voit jeter en prison après s'être fait humilier par les flics joués par Christopher Murray (rien à voir avec Bill) et Laurence Fishburne (qui se plait à jouer les salauds).
Les fausses pistes sont là, Sean Connery semble déjouer les pièges qu'ont l'air de tendre les deux policiers, jusqu'au procès, où Blair Underwood sort de prison, huit années quand même !
Jusqu'à l'arrivée en scène d'Ed Harris, crâne rasé, qui relance l'intrigue, et permet de conclure tout ça de manière très prévisible.
A noter que la femme de Sean Connery est jouée par Kate Capshaw, et leur petite fille par une certaine Scarlett Johansonn, dont ce fut la deuxième apparition à l'écran, à l'âge de 11 ans.
Niveau mise en scène, la Floride, théatre de l'histoire, est très mal exploitée, laissant au final une amère déception pour une histoire vue et déjà revue.