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"Kaamelott : premier volet" est la consécration dont Alexandre Astier rêvait depuis des années. Le long-métrage reprend l'univers de sa série culte dont je ne connais presque rien. Son ambition est de reconstituer une saga ; le résultat est donc assez compréhensible, le film est surtout une amorce à l'univers de Kaamelott et est donc parfois étiré en longueurs. Néanmoins il ne manque pas d'ambitions. Des effets spéciaux réussis en France ? Oui, et pas qu'un peu ! Chaque plan transpire la bonne volonté !

Le réalisateur fidèle à son humour bien particulier et son écriture relevée, nous propose un voyage savoureux et drôle à travers les contrés d'un monde qui prend place au 5ème siècle. Le retour du roi Arthur est vu comme une aubaine et un nouvel espoir par le peuple opprimé par le tyrannique Lancelot. Dans ce contexte propice au courage et aux belles aventures, Arthur nous embarque dans son périple. Zigzaguant assez habilement entre humour et drame, le film ne tombe pas dans le piège de reprendre le format façon série, ni le film à sketchs. C'est une réelle fresque qui veut aller loin.

Difficile pour moi tout de même de suivre un univers complexe et des relations entre personnages qui me sont étrangères. On ne compte plus les références discrètes (ou non) à la série, mais même si je suis passé à côté, c'est plutôt le fait d'être perdu certaines discussions qui me dérange. Les opus suivant clariefierons probablement les détails... Les fans peuvent donc se rendormir sereinement : ce premier opus annonce un beau tableau. Quant à moi, j'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Arthur, après cet avant-goût Kaamelottien.