Après les évènements du premier film, Mas Oayama est devenu un homme de main de la pègre mais après un évènement dramatique, il se ressaisit, et décide de prodiguer à nouveau son art martial, jusqu'à se battre contre un ours afin de sauver un village.
Le succès de Karate Bullfighter sera tel qu'une suite sera réalisé quatre mois (!) plus tard, avec la même équipe devant et derrière la caméra et cette fois, le véritable Masutatsu Ōyama est à l'image lors du générique inaugural où il va détruire des pains de glace à mains nues.
On retrouve peu ou prou les mêmes qualités que le premier film, avec la présence toujours aussi magnétique de Sonny Chiba, lequel pète encore des bras (plans radio à l'appui), éclate encore un américain, et si l'histoire est au fond assez similaire, le clou du spectacle est bien entendu le combat contre l'ours, dont on voit assez vite (coutures à l'appui, merci la haute définition) qu'il s'agit d'un acteur, mais le montage laisse souvent penser qu'il s'agit d'un animal redoutable, avec ses grognements, et c'est assez violent vu les giclées de sang que se prend le pauvre Oayama.
La fin fait bien sûr penser à du shonen, où le héros va affronter deux ennemis à la fois, l'un armé d'un bâton et l'autre d'une faucille, puis le grand méchant sur une plage. C'est bien souvent nonsensique, bourrin en diable, mais on sent que le scénario passe par-dessus la jambe, notamment les rapports entre Oayama et son fils, pour proposer encore plus de baston.