Echec et Pat
John G. Avildsen n’est pas uniquement le réalisateur oscarisé de Rocky, il a aussi lancé dans sa carrière particulièrement anémique un autre « grand » cycle du film sportif : Karate Kid ! En 1984, le...
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le 27 janv. 2014
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Deux adolescents bourrés de charme qui tombent amoureux l'un de l'autre, un adulte plein de sagesse et très compréhensif, une ambition dévorante au service de laquelle le jeune héros concentre son énergie, un pari impossible sous forme de tournoi, d'où le suspense du métrage : le héros looser deviendra-t-il un héros winner ?... Tadadam... Vous avez deux heures !... Il ne reste plus qu'à accommoder le tout d'une bande-son en phase avec son époque (Bananarama, The Flirts, Survivor...) qui illustre la vitalité des protagonistes. Confier le tout à un cuisinier spécialisé dans ce genre de recette destinée à dynamiser le box-office, en l’occurrence le réalisateur oscarisé du premier Rocky, j'ai nommé John G. Avildsen.
Le résultat ? Un film dont on peut détester le genre mais qui, dans sa catégorie teen movie ultra mainstream, reste peut-être l'un des plus réussis parce que tout y est : l'énergie, les rêves et les frustrations qui constituent l'emploi du temps universel de tout adolescent entre 12 et 15 ans. Et cela tombe bien, c'est exclusivement à eux que le film s'adresse.
En se replongeant dans le contexte de l'année 1984, Karate Kid est tout simplement un Rocky pour ados, un Flashdance où le karaté remplace la danse, un Fame où on enseigne du sport à la place de la musique. Bref, un film parfaitement ciblé et conçu en fonction d'une recette certes maintes fois rabâchée à cette époque, mais diablement efficace car pourvue d'une heureuse simplicité. Avec son titre emprunté aux aventures d'un super-héros de l'univers DC Comics et ses 8 petits millions $ de budget, le film rapporta pas moins de 91 millions à ses producteurs et deviendra une saga mythique qui se perpétue encore de nos jours puisqu'un nouvel épisode est d'ores et déjà prévu pour 2025 sous la houlette de Jonathan Entwistle.
Quant au casting des deux tourtereaux, il est tout bonnement formidable. Du haut de ses 19 printemps au moment du tournage, Elisabeth Shue est déjà toute chou, mais aussi sacrément prometteuse. Quant à Ralph Macchio, révélé l'année précédente dans le célèbre Outsiders De Francis Fod Coppola, il incarne parfaitement la figure du teenager américain pouvant unifier la jeunesse caucasienne et latino dans les salles. Pari gagné.
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le 22 juil. 2023
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