(Micro Critique Flash) Avec son nanar intentionnel et assumé (donc pas vraiment un Nanar, mais passons le cours de sémantique), Kurando Mitsutake essaie ici de marcher sur les traces des tauliers du genre: Tarantino et Rodriguez. Ça ne se prend pas au sérieux (parce que ça sait que sur le fond, ça ne vole pas haut) et ça se fait plaisir même avec un budget qui n'est pas vraiment à la hauteur de ses ambitions.
On pense à certains effets numériques (essentiellement des giclures de sang) assez cheap, ou à certains katas effectués dans des chambres de Formule 1, entre le lit et le bidet... Les lens flares ne parviennent pas à en cacher la vétusté: on a juste l'impression d'être dans un motel miteux de Star Trek!
Bref, vaguement dans le délire Kung Fury (dont il repompe un peu l'esthétique 80's de la jaquette), cette fois en version longue (la réalisation fait d'ailleurs très court-métrage/clip) mais ça n'empêche pas pour autant d'aller à l'essentiel parce qu'on n'est pas venu ici pour souffrir, ok?
À voir entre cou*lles (c'est préférable, madame risque de ne pas apprécier), les scènes d'action sont plutôt réussies et les actrices castées font preuve d'un... Certain charisme! Si vous adhérez à la théorie de la boucle de l'échelle de notation, ce film se situera peut-être pour vous à la jonction entre le 0 et le 10.