Rurouni Kenshin: Kyoto Inferno (2014) - るろうに剣心 京都大火編 / 139 min
Réalisateur : Keishi Ōtomo - 大友啓史.
Acteurs Principaux : Takeru Satoh - 佐藤 健 ; Emi Takei - 武井 咲 ; Ryunosuke Kamiki - 神木 隆之介 ; Yusuke Iseya - 伊勢谷 友介.
Mots-Clefs : Japon ; Manga Live ; Aventure.
Le pitch (de Nautiljon) :
Une nouvelle vie commence pour Kenshin, installé avec Kaoru et ses amis, jusqu'au jour où il est appelé par le gouvernement : Makoto Shishio, célèbre assassin, a été trahi, brûlé vif et laissé pour mort. Survivant et avide de vengeance, il est désormais à Kyoto où il prépare un complot avec sa troupe de guerriers pour renverser le gouvernement. Kenshin se voit donc obligé d'aller contrer les plans de Shishio pour l'avenir de son pays.
Premières impressions :
Deuxième film d'une trilogie adaptant le manga de Nobuhiro Watsuki, Kyoto Inferno se concentre sur le combat que se livrent à distance Kenshin et Makoto Shishio. Ces deux personnages imaginaires ont été des assassins au service de la restauration Meiji, mais tandis que le premier se rangea à la fin de la révolution, le second fut chassé par le pouvoir qu'il avait aidé à mettre en place. Pour les amateurs du manga, le film couvre grosso-modo les évènements des volumes 6 à 10, grosso-modo car je ne dispose que des versions de luxe qui comptent quelques tomes de moins.
Pour ceux qui ne connaissent pas, l'histoire se déroule en 1878 au Japon après l'instauration Meiji où le shogunat Tokugawa a été renversé par une révolution favorable à l'empereur Komeï. Avant la restauration, le pouvoir central du Japon était entre les mains du shogunat Tokugawa, sorte de généralissime adoubé par un empereur qui n'avait plus depuis longtemps de réel rôle politique. Le shogunat qui dura plus de 250 ans, avait apporté l'unification du pays et une certaine stabilité féodale, toutefois l'arrivée en 1854 de navires de guerre américains obligea le shogun à passer des accords commerciaux avec les pays européens et les USA. C'est suite à ce symbole de faiblesse que débuta la révolution. Kenshin, l'ancien assassin à la solde des révolutionnaires, est devenu un homme de paix mais doit sans cesse se battre contre son passé.
N'ayant pas vu le premier film de la trilogie, j'ai été agréablement surpris par la très bonne qualité de l'adaptation et de l'image. Les personnages sont reconnaissables au premier coup d'œil et le ton du film est assez proche de celui du manga. Bien sûr l'adaptation modifie légèrement quelques péripéties et en passe certaines sous silence, mais globalement j'ai trouvé le film assez fidèle. Cela dit, le film en lui-même n'est pas très bon et présente de trop nombreuses longueurs. Les combats sont très réussis, mais manquent un peu de la profondeur du dessin. Enfin, le film se termine par un cliffhanger qui vous obligera à regarder le troisième film trilogie (The Legend Ends) qui devrait clore le combat entre Kenshin et Shishio.
Inutile de s'attarder plus, Kyoto Inferno est une bonne adaptation qui ravira les amateurs de la série mais qui présente trop peu d'intérêt pour les non-initiés à qui je conseillerai plutôt de voir les superbes OAV.