Depuis le temps que je louchais sur ce film il était temps pour moi de rattraper mon retard. Pas partisan de soldes, c'est pourtant lors de cette période hautement commercial et désormais moribonde que je tombe au bon endroit et au bon moment, devant un coffret blu-ray de la trilogie Kenshin. Ni une, ni deux je sors ma carte bleue qui n'est pas devenu verte maladive vu le prix dérisoire que l'objet me fut proposé.
Cinq films racontent les aventures de Kenshin, les deux derniers sont disponibles sur netflix.
Adaptations live d'un manga réputé, on suit le thème du combattant sanguinaire qui décide de ne plus jamais ôter de vies humaines. Armé d'un nouveau sabre à lame inversée qui l'empêche de trancher la chair lors de combats, Kenshin (de son vrai nom Battosaï) vit donc sous une nouvelle identité, errant tel Ogami Itto de la saga BABY CART. Jusqu'à arriver dans une ville où Kenshin devra déployer tout son art du combat pour aider une jeune femme à protéger son dojo.
Inutile de connaître les mangas d'origine pour apprécier le film. La première séquence débute par un combat au sabre des plus violent et stylisé qui soit. Des lors le film nous attrape à la gorge et nous plonge en lui tout tripes à l'air pour ne plus en sortir. Je n'ai pas vu passer les 2h15 de métrage tellement tout est prenant, l'action, les décors et les paysages, l'intrigue, les personnages. Ici les combats sont extrêmement bien chorégraphiés et le héros, interprété par Takeru Sato marque dès sa première apparition avec son look juvénile et son visage sympathique qui cache une force meurtrière destructrice liée à sa maîtrise du sabre.
Oui c'est vrai les méchants sont caricaturaux (surtout l'homme d'affaire et ses grosses godasses à semelles compensées) mais apporte par moment une pointe d'humour et de non-sens comme les Japonais ont le secret.
Pas déçu de ce premier volet, qui fait partie des meilleures adaptations de mangas produites, tout pays confondus.