Ce qui frappe immédiatement dans Kes, c'est de constater l'importance que donne Loach à la forme, avec des plans fixes et des cadrages travaillés, à la manière des grands maîtres. Une maîtrise formelle que Loach va abandonner avec les années pour donner à son cinéma une liberté totale. Ce qui frappe ensuite, c'est de constater combien la profondeur humaniste de Loach est présente dès ce premier opus. Ce qui frappe enfin, c'est de constater combien Loach a su se réinventer, raconter son époque en évoluant avec elle. Kes est presque l'antithèse de son cinéma, tout en étant parfaitement loachien

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le 21 avr. 2024

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