Ce qui frappe immédiatement dans Kes, c'est de constater l'importance que donne Loach à la forme, avec des plans fixes et des cadrages travaillés, à la manière des grands maîtres. Une maîtrise formelle que Loach va abandonner avec les années pour donner à son cinéma une liberté totale. Ce qui frappe ensuite, c'est de constater combien la profondeur humaniste de Loach est présente dès ce premier opus. Ce qui frappe enfin, c'est de constater combien Loach a su se réinventer, raconter son époque en évoluant avec elle. Kes est presque l'antithèse de son cinéma, tout en étant parfaitement loachien

hubertguillaud
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de Ken Loach

Créée

le 21 avr. 2024

Critique lue 7 fois

hubertguillaud

Écrit par

Critique lue 7 fois

D'autres avis sur Kes

Kes
Ugly
7

Réalisme loachien

Ken Loach fait partie de cette nouvelle génération de cinéastes britanniques qui après la brève aventure du Free Cinema, fit son apprentissage dans les studios de télévision, comme Ken Russell ou...

Par

le 27 mai 2020

14 j'aime

5

Kes
Hexode
9

Laugier peut aller se rhabiller

Kes met en scène le gosse que j'aurais voulu être, celui qui overclocke sa curiosité tête dans le guidon. Rien, mais alors rien à taper de ce qui excède son champ de recherche, ce but qu'il ne s'est...

le 14 juil. 2013

14 j'aime

5

Kes
Zogarok
8

Critique de Kes par Zogarok

Ken Loach est identifié comme le « mr social » du cinéma britannique. L'ensemble de son œuvre s'intéresse à la classe ouvrière. Engagé à gauche (une gauche rouge), il vit parmi ceux qu'il...

le 8 déc. 2015

6 j'aime

Du même critique

Samuel
hubertguillaud
10

Emballant !

D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...

le 12 mars 2024

55 j'aime

Homo deus
hubertguillaud
2

La technologie, une religion qui s'auto-réalise

Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...

le 29 août 2017

33 j'aime

14

The Irishman
hubertguillaud
2

Du cinéma naphtaline !

Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...

le 1 déc. 2019

24 j'aime

2