Fashion weak

Le premier opus ne m'avait pas franchement marqué et je ne comprenais pas trop son statut de film culte. Ici j'ai l'impression qu'on se lâche un peu plus dans l'irrévérence quitte à en choquer certains. La violence monte d'un cran oscillant sans cesse entre le premier et le second degrés en laissant parfois traîner un léger malaise. Le caractère humain de ces super-héros de pacotille rend les choses plus directes avec un affect plus présent.

Mais le film ne va pourtant pas au bout de son délire et souffre encore de certaines morales bateau et de scènes redondantes. On tombe dans le film teenagers avec la traditionnelle retraite du super-héros qui a promis à ses proches de tout arrêter avant de devoir finalement ré-endosser le costume par la force des choses. Mindy essaie même de devenir pom-pom girl dans le giron de la pouf du lycée ultra cliché et de sortir avec un gars au fameux blouson de footballer.

Certains personnages par contre sont vraiment hauts en couleurs avec une mention spéciale au Motherfucker. Le personnage joue d'ailleurs beaucoup avec les clichés du super vilain n'hésitant pas à dégainer l'aquarium à requin comme un vrai méchant de Bondien. Les costumes ridicules font partis des gags du film et même si c'est une facilité pour parodier le genre super-héros ça marche encore pas mal notamment pour celui du Motherfucker, juste épique.