(Micro critique flash) Symptomatique des suites du même genre de cette époque:
On a un premier film qui devient rapidement culte,
un deuxième film qui tente tant bien que mal de faire une connexion avec le précédent opus et de suivre le même schéma tout en justifiant (pas toujours) l'absence de l'acteur principal,
puis on a des suites "Martine en Colombie affronte les barons de la drogue, Martine en Caroline du Sud affronte le Klux Klux Klan, Martine au Brésil fait tomber les réseaux de prostitution" qui dévissent complètement, sans réelle logique ni même réflexion concernant les attentes du public (puisque ça tourne quasi systématiquement au nanar avec des flingues pendant 1h10 et, dans les 20 dernières minutes, un artiste martial sort de nulle part pour représenter le cartel/la pègre/insérer le nom de la méchante organisation... Comme si chaque organisation mafieuse avait son ceinture noire sous le coude, juste au cas où!)
Kickboxer 3 n'est pas en reste et obtient de sa vedette dès la 1ère seconde un jeu d'acteur encore + catastrophique que dans le précédent opus (la série ayant commencé un an plus tôt, il nous joue clairement ici du Cody de "Notre belle famille") et des combats ratés. On obtient un film assez ridiculement plaisant, même quand on s'ennuie.