Meurtre sous le soleil de la Crète

Chaleur mortelle

Nick Bali (Joseph Gordon-Levitt) est un détective privé américain installé en Grèce. Un jour il est invité à enquêter sur la mort d'un riche homme d'affaires, Leo Vardakis (Richard Madden), survenue en Crète. C’est la belle-sœur de la victime Penelope Vardakis (Shailene Woodley) qui l’a engagé. Elle est persuadée qu’il s’agit d’un meurtre malgré que la police est conclue à une mort accidentelle. Ainsi donc Bali va se plonger dans les noirs secrets de la toute puissante famille Vardakis pour y découvrir la vérité...

Un long-métrage qui se veut mystérieux et tortueux au possible, mais qui ne l’est pas vraiment en réalité serait un bon résumé de l’œuvre d’aujourd’hui. D’emblée, il faut savoir que ce ‘’Chaleur mortelle’’ s’inscrit dans le genre du thriller noir à la sauce ‘’whodunit’’. Si la volonté initiale est louable de vouloir proposer une telle œuvre, le résultat en revanche lui est résolument banal.

Bon il est vrai que l’ambiance à la fois pesante et posé fonctionne bien. Le fait d’être constamment dans les pensées de Bali incarné par Joseph Gordon-Levitt contribue à créer une bonne atmosphère mystérieuse et contemplative au film. L’acteur en lui-même livre une bonne performance dans cet enquêteur rongé par ces démons.

Au-delà ça par contre, le long-métrage n’offre pas grand-chose de mémorable. Ça tombe allégrement dans les clichés du genre et donc le tout devient rapidement trop prévisible. Bon en soi ce n’est pas déplaisant à visionner non plus, il ne faut pas être de mauvaise foi. C’est juste qu’on a l’impression d’être devant un modèle à suivre de thriller noir avec son scénario typique. Le tout tient essentiellement par les performances de Gordon-Levitt et Woodley et son magnifique cadre paradisiaque hors du commun. Bref ce n’est ni vraiment bon ni vraiment moyen, c’est tout juste acceptable comme film.

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