J'ai eu cette envie soudaine de jeter un œil à ma montre. Quelle erreur ! Mon cerveau a fait le calcul : il me restait encore un marathon de 1h45 à endurer sur l'écran. J'avais déjà ingurgité un match de foot et j'étais sur le point d’en subir un deuxième, mi-temps comprise. Mais franchement, ça ressemblait plus à un 0-0 en fond de classement qu'à une finale de la Ligue des Champions.
Pourtant, ce film semblait avoir tout pour plaire. Une intrigue prometteuse, avec le peuple Osage devenant, par pur hasard, les rois du pétrole. Une distribution solide, avec De Niro dans le rôle d’un bienfaiteur colonial et Di Caprio en benêt manipulé. On notera également la présence de Lily Gladstone (Mollie), qui aurait mérité davantage de temps à l’écran. Mais malgré quelques bons passages, ça n'a pas suffi à combler les nombreuses longueurs (voulues ?).
Je vais donc conclure ici, histoire d'éviter que ma simple critique ne devienne comme cette oeuvre : trop longue…