Face au réveil de Godzilla, emprisonné dans la glace à la fin du second film, quoi de mieux que d'aller chercher King Kong pour lui mettre la pâtée ?
Le titre du film parle pour lui-même, c'est plus les coulisses qui sont intéressantes. Celles de la RKO qui vend les droits de King Kong à la Toho afin de le faire combattre face à Godzilla, ce qui va occasionner un incroyable succès sur le sol nippon. Sauf que les Américains vont faire aussi leur propre version, plus courte, et où des soldats et civils américains vont apparaitre en contre-champ face à leurs homologues japonais, dont leurs dialogues sont (mal) doublés.
D'ailleurs, il faut souligner que la version japonaise de King Kong contre Godzilla est inédite dans le reste du monde, jusqu'à la sortie du coffret Godzilla sorti par Criterion en 2019.
Mais je n'ai vu que la version américaine, qui n'est pas terrible, si on excepte bien entendu le combat homérique entre Kong et Godzi à la fin du film qui vaut son pesant de cacahouètes, notamment quand le premier va planter dans la gorge du deuxième un tronc d'arbre qu'il ne peut retirer à cause de ses petits bras. Le combat dure longtemps, et on voit à quel point tout ceci reste artisanal, dans la fabrication des costumes, la destruction de maquettes, mais ça a un charme fou, que je préfère à la version de 2021 qui est un remake avec 1000 plus de budget, mais sans aucune poésie dans tout ça.