Des fois, l'absence de qualité de ce qu'on a vu vous rend muet.
Alors on met un petit deux parce que j'aime bien la médecin même si elle a des pouvoirs de téléportation grâce à un scénario écrit avec les pieds et qui enchaîne à peu près tous les poncifs sans même se soucier de les revitaliser.
En soi ce n'est pas un problème, mais quand nous avons en plus une mise en scène engluée dans une sorte de faux rythme - on voit que ça veut aller vite mais ça s'ankylose très rapidement dans des dialogues explicatifs lourdauds, ils se voient un peu trop facilement.
Et la fin est juste cataclysmique. Probablement la faute à un budget famélique. Le combat contre le boss de fin se fait dans la maison de la dimension du héros, et on apprend quel est l'élément charnière du script par un gros plan et une réplique. D'accord, et alors ?
Et puis Lundgren n'en a rien à foutre d'être l'élu, donc Uwe distille son opinion sur l'homosexualité et la politique comme ça il montre que c'est un homme, un vrai. Et ce n'est même pas drôle, en plus.
Au final, tout ça bat de l'aile, comme le "dragon".