Le royaume de la jactance.
J'attendais des coups de sabres à me faire tomber, mon cheval et moi, des regards droit dans les yeux sans cligner alors que ça commence à piquer, des armures ciselées de motifs alambiqués, des flèches qui transpercent les corps, des combats barbares comme seul Ching Siu-Tung sait les faire, et non mon ami, trop peu de tout cela, mais énormément de jactances, de ces joutes oratoires qui deviennent pesantes même quand elles ne concernent que deux personnages, qui ne font que se conter fleurette.
D'un chiant !
C'est pourtant joli, il y a des paysages magnifiques, une princesse qui prend son destin en main et un long tunnel platonique amourette avec un homme des bois où je me suis fait chier comme rarement.
J'étais pourtant content de retrouver le visage poupin du stoïque Donnie Yen, visage qui soit dit en passant, prend des allures de montgolfière.
Et purée de moi, il y en a même une vraie, de montgolfière, enfin une vraie, t'as vu, ça doit être un effet spécial.
Un peu comme l'effet qu'a eu ce film sur moi, me rendant épileptique à force d''ellipses.