Non. Pourtant le film commençait plutôt bien, avec des personnages intéressants, des graphismes à couper le souffle (ces visages mon dieu), un univers toujours aussi génial, d'ailleurs on sent bien le travail remarquable autour du design des espaces, des costumes, des coutumes, comme toujours dans les FF. Même le découpage ultra-rapide des plans, que ce soit des scènes d'actions ou des dialogues ne me rebutent pas trop.
Et puis soudain, ça s'emballe. La critique sera courte, comme la note.
L'histoire se complique, s'alambique, dans des guerres de faux-semblants, manipulations, retournements de situations et révélations pseudo-surprenantes. Je trouve la fin, enfin le dernier acte plutôt brouillon, trop de révélations justement ?
Beaucoup de personnages sont survolés, à peine vu quelques secondes à l'écran malgré du potentiel (rien que les membres des Glaives, avis personnel), c'est tellement dommage !
Et surtout, l'élément qui m'a hérissé le poil, désolée ça va spoil, mais là ! Là ! Vous l'avez vu ?
LA FEMME DANS LE REFRIGERATEUR !
Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous invite à chercher notamment sur youtube, il y a des explications très bien faites, mieux que je ne le ferai.
En bref, on a un personnage de femme forte, intéressante, avec du background, du charisme, du skill quoi... qui dure un quart d'heure à l'écran (sur 2 heures, rappellons le). Moi qui pensais que j'allais faire le film avec elle. FAIL.
Elle meurt donc, eh oui, sans même une scène sur son combat final (qui au vu de ses capacités magiques aurait certainement été intéressant...), tout ça pour quoi, justifier les actions d'un homme pendant le reste du film, "bouhou elle est morte je vais la venger". Juste non. Y aurait eu une vraie raison derrière, je dis pas, elle aurait même pu mourir au bout de 5 minutes, si ça desservait correctement l'action et lui donnait une disparition pleine de sens, oui.
Mais là, non. Désolée, Square Enix, mais je vous croyais sincèrement capable de dépasser ce stade de la femme-qui-sert-à-donner-une-motivation-au-héro-mâle-qui-sauve-tout-le-monde surtout avec un tel personnage. Brrr. ça m'a achevé, et j'enterre définitivement cette oeuvre, qui au-delà de sa prouesse visuelle, s'étale pour le coup sur toute la ligne.