La démarche consistant à réaliser une cinématique en long métrage pour promouvoir un jeu vidéo a tendance à favoriser les séquences ostentatoires pour en mettre plein la vue aux potentiels gamers. Les combats et grosses explosions s'enchaînent donc à un rythme soutenu mais les cuts incessants rendent les scènes souvent illisibles.
La narration est également lacunaire notamment en ce qui concerne les personnages royaux dont les liens et les rôles sont assez flous. Leurs prénoms aussi sont toujours aussi pittoresques comme souvent pour une production nippone, avec des "Régis" ou des noms composés bien pompeux.
On retrouve ce côté guindé dans l'esthétique composite de cet univers futuro-contemporain-médievo- fantastique un peu trop artificiel dans sa perfection aseptisée. Les personnages ne font pas exception à la règle de la saga et ressemblent plus à des fashionistas qu'à des guerriers d'élite.
Les sous intrigues ne sont pas assez élaborées pour qu'on adhère vraiment aux personnages mais le spectacle visuel est au rendez-vous. Square Enix confirme son savoir faire en la matière, c'est certes un peu moins surprenant que les cinématiques d'il y a une quinzaine d'années mais ça envoie toujours.
Un mot aussi sur le placement de produits qui passe mal, c'est trop bizarre dans un tel univers.