Kingsglaive : Final Fantasy XV
6.4
Kingsglaive : Final Fantasy XV

Long-métrage d'animation de Takeshi Nozue (2016)

J'adore la guerre. Quand elle est ultra bien retranscrit dans un film de 2h, quand elle est commenté dans un documentaire, quand elle est théâtraliser dans une pièce viscéral et poignant, ... Si je déteste la violence des combat, j'adore les guerres pour les différents comportements pouvant naitre d'une situation aussi instable, pour les actes héroïques de certains qui rentrent dans la légende, pour la tension, ... J'adore la guerre au cinéma. Cependant trop peu de film ont réussit à m'emballer car soit cousu de fil blanc, soit étant un voile pour donner un minimum d'épaisseur à une histoire bateau, soit totalement dénaturé par l'envi première de filmer des explosions. L'un des lieux où j'ai jamais aimé la guerre étant le monde des jeux vidéos où ici on ne cherche qu'à procurer du plaisir, qu'à jouer à un jeu de tire sur cible mobile, et où on ne cherche pas plus loin qu'à montrer quelqu'un de mort niveau psychologique . Alors voir qu'un jeux vidéo allait être le thème principale d'un film au cinéma (jeux que je ne connaissais pas et que je n'ai jamais tester), j'avais beaucoup d’appréhension, surtout que la dernière fois que j'avais tester de voir un mauvais film sans connaitre l'univers était Sword Art Online Ordinal scale, et je ne conseillerai à personne de tester une tel expérience si on n'est pas consentant à se faire du mal. Au final je suis aller voir Kingsglaive Final Fantasy XV et putain ! On va entamer avec l'endroit qui me faisait le plus peur: l'écriture.

En y allant j'avais la trouille. Je me disais que j'allais prendre tarif, que j'allais rien comprendre, et que j'étais pas fait pour voir cet univers vu que j'avais jouer à aucun jeu de la licence. Et pourtant, même si ça part un peu de loin, ce film est pas une catastrophe. On a un univers qui est immense et qui est, je pense, BEAUCOUP trop volumineux pour un film et l'on voit bien qu'il y a une technique marketing visant à nous montrer un univers vaste qui, même s'il est mal vendu dans un film de 2h, saura attirer les gens afin d'acheter un jeux vidéo, et sur ce coup là c'est réussit. Mais ça donne des moments de pure bordel où tu as les 10 premières minutes de gros sboub où la caméra part dans tous les sens, où on a aucune notion de l'espace, et où l'on comprend pas vraiment ce qui se passe. Même si on a une introduction paraissant très gras et peu subtile servant à expliquer l'univers et la situation politique du film, on a tellement peu d'implication scénaristique qu'on est plus en face avec une excuse servant à justifier une histoire pré écrite qu'un réel univers solide, et c'est là le problème. L'univers et l'histoire ne font pas qu'un. Quelque fois c'est l'univers qui domine totalement l'histoire et qui déballe tout ce qu'il a en stock au niveau narratif, quelque fois c'est l'histoire qui impose ses directions scénaristiques
sans vraiment prendre en compte l'univers et on se retrouve avec des situations complètements incompréhensibles. L'histoire est juste le calque d'un film d'action à l'agence tout risque, on a tous les clichés, et on devine très vite l'histoire. Cependant on va mettre sous spoiler au cas où mais vraiment il y a pas beaucoup à cacher.


On a les kingsglaives, et lors de la missions dans les dirigeables, vu que l'histoire a besoin de faire intervenir une trahison dans les hordes des kingsglaives pour expliquer certain détails ou même mieux coller sur certain schéma scénaristique, on a des scènes de mutineries sorti de nulle part, où tu vois des kingsglaives tuer d'autre kingsglaives. Juste what ? C'est comme la fin de la 1er guerre où les Kingsglaives partent en retraites, c'est eux qui ont perdu, pourtant Crow va dire que c'est les Kingsglaives qui a renvoyer les ennemis "la queue entre les jambes". Et ça sort d'un chapeau. On a d'un côté un univers cherchant à être indépendant et imposants ses idées comme le fait que la 1er guerre est une défaite, mais on a une histoire voulant que ce soit les Kingsglaives qui gagnent, et de ça on rentre dans un foutoir sans nom


On regrettera aussi certain personnages comme les "Kingsglaives petit con" qui essayent en vain de se la jouer Kaïra de cité et de se la jouer un peu fuck up rebelle, mais ça marche pas du tout. Heureusement le roi Kingsglaive et "Jambe dans le plâtre" sont là pour relever le niveau car on a beaucoup de personnages soit clichés, soit trop vide pour en tirer quelque chose. Enfin je noterai un problème dans l'écriture des dialogues où l'on a des personnages déballant ses pensés sans filtre au 1er gars qui lui adresse la parole (je vous regarde, princesse), ou encore des gimmick assez lourdes accentué par des punchlines bateaux comme le second du méchant qui fait surtout saltimbanque minable avec son chapeau et sa manque de 2m. Mais à part ça le film est pas si mal scénaristiquement, on s'ennuie pas vraiment. La chose étant que cela fourmille d'action et de scène qui prise séparément sont cool et qui mise ensemble font un film pas ennuyeux et plutôt sympa à regarder. Maintenant le point noir du film reste la réalisation. Dans un certain sens, la plus grosse qualité du film réside dans sa réalisation, mais j'ai envi de dire qu'elle réside dans son écriture invitant le spectateur à totalement oublier la logique et juste apprécier l'action, et arriver à me faire ça avec autant d'erreur d'écriture c'est fort. Maintenant un truc qui a faillit me faire sortir du film c'est la réalisation.

Il fallait quelque chose d'irréprochable. Graphiquement c'est assez pâteux jeux vidéo, et sur certain plan, notamment la scène de l'arrivé de la voiture royale, on a des manifestant IMMONDE. Graphiquement on est bon malgré quelques raté du surement à une restriction de budget, mais ce qui me pose le plus problème c'est les mouvements parasite. Sur certaine scène de dialogue on a des regards qui se perdent, on a des personnages qui se téléportent d'un point A à un point B entre deux coupures, et pire, on a pas mal de scène de dialogue, notamment avec l'empereur blanc, où le mec n'arrive pas à avoir une scène naturel où il n'est pas à bouger les bras quand il est assis. La dernière fois que j'ai vu un mec aussi tendu scéniquement, c'était dans foodfight. Enfin dernier reproche, quand on a un univers aussi riche, tu peux éviter de foutre des pancartes Uni Qlo ou des voiture Audi dans ton film, à part faire de la pub et sortir le spectateur du film, cela ne sert à rien. Heureusement que le travail sonore sauve le tout car on est pas loin d'une catastrophe niveau réalisation. Au final c'est pas un mauvais film mais c'est pas loin. Agréable surprise, mais cela reste ce que je craignait.


9,25/20


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Youdidi
5
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Créée

le 31 août 2018

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Youdidi

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