"Tony Stark et Bruce Wayne rentrent dans un bar pour milliardaire..."
Du héros au zéro, et du zéro au héros...
C'est ce petit miracle qui arrive en 2005, quand Shane Black devenue bête noire des studios et Robert Downey Jr cherchant à se refaire une réputation après être redevenu "clean", finissent par faire un film ensemble.
Avec Shane à la réalisation, et Robert en premier role.
Ce qui en ressort ? Un buddy movie noir, réinventé pour les années 2000.
Si l'intrigue pure et dure, n'est ni plus ni moins qu'une de roman de gare (ce qui était déjà plus ou moins le cas dans les précédents scènarios de Shane), le film prendra un malin plaisir a y donner la narration la plus chaotique, absurde et drôle de l'histoire de la voix off.
Critique au vitriol de l'hollywood d'aujourd'hui et de la quête de la célébrité, un chouilla couille molle en comparaison d'un Escape From L.A., Kiss Kiss Bang Bang ne s'en avère pas moins audacieux quand il s'agit de présenter le personnage bad-ass du film, comme homosexuel assumé (Val Kilmer, ou il commence sa transformation en Hamster géant) et de plonger dans un humour morbide quand il s'agit de rire de pédophilie.
Cependant il est impossible de ne pas résister à ses gags si bien ficelés (la présentation du héros, et le coup de la roulette russe), sa relation sadique avec son héros et s'avère une oeuvre surprenante pour un premier essai, qui renouvelle le genre de façon efficace.
Shane Black a beau laisser deux trois défauts par ci par la (le personnage de Becka, les flingues qui disparaissent et surgissent de nulle part), Kiss Kiss Bang Bang s'avere à la hauteur et mériterait tout autant respect que l'Arme Fatale.
Enfin si il était tout aussi connu...