Klaus est certainement le film qui retranscrit le mieux l'Esprit de Noël. Il peut faire rêver les enfants, comme faire rajeunir un temps les adultes. Je l'admets, je me suis senti comme un gosse, devant ce film.
Klaus profite d'un scénario très simpliste, adaptant des formules déjà bien connues à la légende de Santa Klaus, avec une cohérence globale qui force le respect. La légende se construit pièce par pièce, et tout est fluide et justifié : c'est justement ce qui fait que l'on finit par profondément croire à cette histoire.
Fort d'un humour pluriel et d'une animation très propre, Klaus saura certainement ravir les petits comme les grands : chacun y trouve son compte, et c'est assez rare pour le souligner. Les personnages, aux mouvements assez nerveux et aux silhouettes très caricaturales, évoluent dans des décors aux couleurs évolutives, tantôt mornes, tantôt chatoyantes, qui procurent un véritable bien-être et une certaine douceur.
On pourrait reprocher au film d'être trop classique, dans son scénario et ses retournements de situations attendus, mais tout est tellement bien amené, avec une limpidité sans faille dans un tout harmonieux, que l'histoire est parvenue à me transporter sans que je puisse trouver un quelconque défaut lié à une facilité scénaristique, ou même reprocher la simplicité de caractère de certains personnages.
L'atmosphère du film a suffi à réveiller mon âme d'enfant, notamment avec sa fin subtile et magistrale, dans laquelle Santa Klaus devient plus qu'un personnage dont on nous conte l'histoire ; Jesper, les yeux au ciel, ressent alors l'Esprit de Noël, de la plus belle façon que l'on puisse le ressentir.
Klaus est un film à se réserver absolument pour la période de Noël. Il perdrait un peu de son intérêt en cours d'année, je pense. Aujourd'hui, c'est la veille de Noël, alors... Profitez-en !
Et Joyeux Noël à tous !