Klaus
Jesper a réussi à obtenir son diplôme à l'école des postiers, où son père est tout simplement le directeur. N'en branlant pas une, se suffisant à son statut social et étant très mauvais dans son travail, son père décide donc de l'envoyer dans un village situé sur une île très loin dans le froid du nord. Il devra réussir à envoyer pas moins de 6000 lettres, malheureusement pour lui les habitants du village on formé deux clans qui se déteste, ils n'ont pas forcément l'envie et le temps pour envoyer des lettres. Il va faire alors la connaissance de Klaus, un homme mystérieux qui a de nombreux jouets qui pourrait remettre du baume au cœur des enfants.
Klaus est un film dont je n'attendais rien, j'en avais entendu parler en bien et je me suis dis qu'il valait peut être le coup d'y jeter un œil et je n'ai pas été déçu. Tout d'abord j'ai trouver l'animation de très bonne facture et qui sort un peu de ce monde où l'animation populaire règne en roi. Disney, Pixar, Dreamworks etc.. toutes des franchises qui reste dans leur domaines de prédilection sans jamais tenter quelque chose de différent. Klaus amène un petit vent de fraîcheur, même si son style m'a fais penser à des choses comme les Triplette de belleville ou bien professeur Layton pour ne citer qu'eux, mais dans un style plus réaliste. Le film est beau du début à la fin et rien ne fait défaut.
Pour ce qui est du scénario j'avais très peur de me retrouver face à quelque chose de très niais mais ça va. J'ai bien aimé que le personnage principal soit ce fameux facteur auquel on ne passe que trop rarement quant on fais appel au père noël, nous et nos enfants n'avons que d'yeux pour l'homme habillé en rouge et blanc. J'ai aussi apprécier cet interprétation de la naissance du père noël et j'ai souri en découvrant comment les enfants pouvais s'imaginer qu'il puisse amener les cadeaux sur son "chariot" volant. Le film évoque aussi un sujet assez lourd qui est le deuil, la perte d'une personne chère à notre cœur de façon simple et émouvante, c'est aussi le cas pour la réconciliation des deux camps. En revanche là où le film m'a déçu c'est dans ses choix musicaux, une espèce de pop insipide, j'aurais préférer rentrer dans le cliché en ajoutant des musique plus typique de noël.
Klaus est un film surprenant, je ne sais pas si il me restera pendant un long moment en souvenir mais j'ai passé un bon moment du début à la fin.