Donc, et Kong ?
Olalalalalalalala. Bon bah voilà j'ai vu l'nouveau Kong. C'était pas bien. En gros le métrage ne sert à rien, s'esthétise à outrance pour rien, développe un bestiaire qui n'a ni pertinence, ni...
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le 8 juil. 2017
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"- Alors c'est l'histoire de miloufs, pis sont dans une jungle dangereuse, pis à un moment y'en à certains y sont dans un bateau et faut surtout pas aller dans la jungle...
- Comme dans Apocalypse Now!
- Non mais là c'est pas ça parce qu'en plus bah sont viendus en force avec du napalm et du gros son dans leur zélico...
- Comme dans Apocalypse Now!
-Non mais en plus y'a un milouf y vrille un peu de la carafe pis tu verrais certains plans avec ce beau soleil couchant zébré de noir!"
Rhôôôô la grosse relou!
Alors le dernier Kong!
Déjà, outre les fois où je me suis demandée si je n'étais pas devant Apocalypse Now 2049 (ce qui n'est pas forcément déplaisant), et bah je lui trouve pas mal de qualités!
Certes, la première apparition de Kong ne m'a pas fait un effet formidable vu qu'à force de bouffer de la 3D à chaque film mon imaginaire avait fantasmé un rendu différent. Et comme Kong on le voit longtemps et en plan rapproché dès le début bah mon pitit cœur il était un peu déçu.
Passée cette déception j'ai quand même bien kiffé parce que j'étais venue voir un gros singe se la donner contre d'autres gros trucs-à-définir-que-je-savais-pas-trop-à-quoi-m'attendre! Et sur grand écran ce genre de trucs marche bien avec moi.
D'autant plus que le film offre quand même un multitude de plans que j'ai trouvés très très beaux!
Le scénario ne révolutionne rien (est-ce que ça vient de moi ou S.Lee devrait consulter un psy si je me fie à ses derniers rôles de gros sociopathe?) et les personnages sont un peu un panel de tout ce qu'on attend dans un film de guerre mais ça allait au final. D'ailleurs le réa en joue certainement à un moment quand il nous cale un bon twist humoristique là ou il avait habilement amené un énième cliché. Et oui il s'agit bien de guerre ici. Sous toutes ses formes (mondiale ou dans la tête d'un individu) et de la conception que l'on a de l’ennemi. Par moment le film tente même un discours idéologique et philosophique assez inattendu tant l'ensemble est d'entrée assez convenu.
Le thème de notre place dans la chaîne alimentaire est aussi abordé puisque tout au long du film les personnages découvrent que sur Skull Island même un bon flingue ne suffit pas et qu'il y a des situations où on est bien content de prier une divinité bienveillante (et simiesque dans la cas présent).
Concernant notre cher hominidé je soulignerai juste une petite tendance aux changements d'échelles réguliers mais comme on entend "White rabbit" en début de film je me dis qu'il a peut être mangé des champignons d'Alice. Je le trouve aussi un peu trop anthropomorphisé parfois mais il ne s'agit là que de l'humble avis d'une personne qui ne connais de King Kong que le premier film.
J'ai par contre assez apprécié sa relation avec Mason Weaver (Brie Larson) que j'ai vu comme une tentative (peut être maladroite) de rattacher ça à l'amour de Kong pour Ann Darrow (Fay Wray) dans la version de Cooper.
Tout ça pour dire que ce film m'a bien foutu la banane puisque j'ai trouvé exactement ce que j'étais venu cherché (y compris le petit teasing post générique).
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Le minimum quand on part au combat Dude c'est de prendre un FUCKING GHETTO BLASTER!!!!!
Créée
le 9 mars 2017
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