J’ai 36 ans et je découvre Dostoïevski.
Je devrais me sentir honteuse mais je suis chanceuse.
L’ennui m’a offert un pansement pour l’âme et pour le cœur.
Une histoire d’amour pourtant…c’est frustrant. Le genre de bêtise qui torture déjà l’imaginaire sans qu’on ait besoin de l’alimenter. Ces histoires qu’on souffre de ne jamais vivre ou d’avoir perdues.
Le style est surprenant. A la fois simple mais avec une finesse et une certaine dérision qui captivent vite.
Un récit étonnant. L’histoire d’un homme étrange, unique et fabuleux dont le quotidien bascule lorsqu’il croise une jeune fille en pleurs. Comme dans ses rêves qui pourtant l’ont déserté.
Quelques rencontres nocturnes sur un banc, la vie et le rêve se mêlant brièvement.
Clairement un récit qui parlera aux rêveurs habitués à ne vivre que dans des songes. Aux cœurs avides d’une belle histoire ou à ceux qui portent avec eux le souvenir d’un amour sincère.
Pour la première fois je peux dire que j’aime une histoire d’amour.