Donc, et Kong ?
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le 8 juil. 2017
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Résumé : Pendant la guerre du Vietnam un Américain et un Japonais se disputent les airs, pour s'écraser sur une île inconnue. En 1973, un explorateur se fait financer une expédition sur une île mystérieuse, escorté d'un groupe de soldats. La mission débute mais un animal immense plonge l'expédition dans le chaos, en laissant sur l’île une partie de l'équipage. Les soldats retrouvent l'Américain naufragé depuis 30 ans en tentant d'atteindre le point d'évacuation, alors que l'heure de la vengeance contre la créature a sonné.
Histoire : Un film de Kong c'est comme son île, il représente le mythe du cinéma, et c'est pour lui rendre hommage qu'une nouvelle version est réalisée. C'est aussi l'occasion de recréer Kong pour la 1ère fois avec la technologie d'effets digitales, ce qui décide l'équipe de s'accrocher à un vrai film de monstre. La créature est une évolution entre le gorille et l'humain, ce qui donne un parallèle parfait à la version d'origine. Un défi technique puisque Kong mesure 30 mètres, et qu'il faut l'adapter dans des images anamorphosées au plus juste des dimensions. Les effets utilisent plus d'1 million de polygones pour Kong, dont la moitié pour son visage, et vu sa taille, pas question d'utiliser la rotoscopie. On reprend le mythe de l’île du crâne pour l'expédition de 1973, qui retrouve les villageois de la fameuse île. Les gens étaient surtout des descendants de marins échoués, et le mur est construit à partir des restes des navires, car Kong était plus qu'un géant c’était un dieu. La fouille des vestiges de l’île confirme l'existence d'une autre évolution sur cette partie isolée du monde, de la faune et de la flore. Toutes les missions donnent la même version, ce n'est pas l'homme le maître de la planète, les espèces l'ont dominée avant eux. Réalisé avec un budget de 185m$, il rapporte 613m$ et sera nominé pour l'Oscar des meilleurs effets.
Équipe : La réalisation de Vogt-Roberts, connu pour The kings of summer. Production d'Alex Garcia, connu pour Godzilla vs Kong et Jon Jashni connu pour Crimson peak, Pacific rim. La musique d'Henry Jackman connu pour X-men le commencement, Kingsman. Les effets d'Ilm et Chris Brenczewski connu pour Mission impossible protocole fantôme, Jurassic world. Côté casting, Tom Hiddleston connu pour son rôle de Loki, Samuel L Jackson, Brie Larson, John Goodman.
Avis : C'est le 4ème remake historique du classique King Kong de 1933, qui cette fois reprend le mythe de l'île avec une vision plus récente. Les problèmes de dimensions vont disparaître pour permettre un monstre de taille démesurée, grâce aux effets informatiques. Une grande aventure qui revisite les anciennes versions, en ignorant les points importants, dont la présence du monstre. Les effets, et les grandes scènes d'action ne suffisent pas à garantir l’intérêt du divertissement.
Critique : Les logos Warner et Legendary lancent l'action sur un générique aux images sublimes, dans une longue séquence violente qui laisse la créature apparaître. Le générique opère une transition temporelle sur la puissance militaire et les grandes découvertes. L'intrigue démarre avec le personnage qui planifie l’expédition sur une île mystérieuse. Les éléments se regroupent à un style de superproduction dans une réalisation impeccable, qui développe une superbe ambiance. L'aventure au rythme dynamique gravite sur la découverte qui organise la mission. Les effets d'action s’enchaînent dans le long voyage vers l’île aux nombreux personnages, qui débute l’expédition en rejoignant l'objectif. L'opération sombre dans la violence de l'impressionnante créature qui surgit pour balayer l’équipe militaire.
Le combat spectaculaire lance la survie dans la découverte de l’île, qui dévoile la mission à la recherche de créatures anciennes. L'équipe réduite se déploie à la rencontre de terribles monstres, en conservant les effets d'action qui se combinent aux combats violents avec d'énormes créatures. L'histoire conserve 2 directions, avec 2 groupes de survivants qui enchaînent les découvertes atroces de la faune environnante. Les premiers signes de civilisations arrivent avec un rythme à grande vitesse, qui assure le divertissement. La structure repose dans l'étrange civilisation qui renvoie à la légende du roi des lieux, en faisant exploser les révélations. Les événements redeviennent plus cohérents, en continuant la survie avec une lente configuration entre l'homme, Kong et les puissantes créatures.
La lente aventure redistribue les enjeux sur l'objectif du retour, en gardant les 2 équipes qui tentent de rejoindre le point d’évacuation. Les directions se regroupent pour foncer sur des monstres ignobles qui offrent des magnifiques images. Le carnage aux effets spectaculaires s'approche du dénouement dans une opération de la dernière chance. Un dernier affrontement explosif déchaîne les monstres, dans un film qui prend un grand moment pour révéler les objectifs, avec de longues séquences vides de détails. La montée en puissance des derniers moments est incroyable dans un ensemble divertissant, mais qui se contente du minimum.
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Créée
le 8 mai 2023
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