Après un nombre certain de visionnages de films loin de mes amours originels, je tentai un retour aux sources brutal, viril, musqué en regardant Kraven the Hunter. Incroyable ce sentiment, homéostasie bousculée, constantes chamboulées. Voilà mon niveau de testostérone revenu au sommet, prêt à me battre contre un ours, prêt à manger n’importe quel volatile après l’avoir tué de mes propres mains.
Le film à peine débuté, Kraven a déjà exécuté avec puissance masculine de multiples mafieux russes bêtas à l’aide de dents de tigre dans une prison éloignée sur la banquise, a évité des balles en courant à quatre pattes tel un fauve et en sautant virilement contre les murs ; et s’est évadé de ladite prison avec une incroyable facilité. Avant de s’enfuir à bord d’un avion, il croise un loup alpha dans une tempête de neige, scène incroyablement inspirante. Le loup montre ses crocs mais se ravise vite voyant en Kraven un alpha encore plus alpha, baisse la tête et part la queue entre les jambes laissant à Kraven le soin de saillir avec ses femelles s’il le désirait. Tant de masculinité concentrée dans cet instant suspendu. En toute honnêteté, je m’attendais à ce que Kraven urine dans la neige afin de marquer son territoire. Une urine sentant le Sauvage de Dior très certainement. Apogée de cette partie du film, Kraven enlève son t-shirt parce que pourquoi pas, découvrant un torse parfait provoquant je n’en doute pas un plaisir immédiat incontrôlable chez la gente féminine.
Un flashback plus tard durant lequel on comprend comment Kraven est devenu le chasseur alpha parfait, on découvre que son ultime dessein est d’éliminer les individus qu’il considère mauvais. De vulgaires sous hommes, des bêtas.
La suite n’est que combats, muscles, cascades, extrême virilité, couteaux de chasseur, violence, sang, veste en poil de Lion, citations à la David Goggins… Tout nous inspire à embrasser notre masculinité.
La légende des alphas est née !