On retiendra l'ambiance, les décors ainsi que la tenue de Kriminal.
A lui seul, le costume squelettique de jaune et de noir vaut le détour même si la colorisation ne la met pas en valeur.
Mais pour le reste :
- l'acteur ne nous fera aimer ni le film, ni le dit Kriminal. Il faut dire qu'il est d'une rare méchanceté et violence ;
- quant aux femmes, elles sont similaires à l'archétype de la James Bond girl : stupide, vénale et/ou boniche...
- Umberto Lenzi est à ce titre un des réalisateurs clés du Giallo (thriller italien des années 1960). Mais ce genre n'est finalement qu'une déclinaison misogyne de films policiers, réalisés avec plus ou moins de talent, avec des scénarios plus ou moins intéressants. Il faut dire qu'au rythme de 2 ou 3 films par an, difficile de rendre des copies ambitieuses ou hors du commun.
Bref une époque révolue dont on se passerait bien, sauf à titre de documentaire cinématographique.