"L’humour et le nihilisme qui traversent les œuvres de Takeshi Kitano font de lui un auteur hors du commun. Avec Kubi, signifiant « cou », il n’hésite pas à faire tomber des têtes de samouraïs dans un jeu de pouvoir et de trahison."
"D’entrée, nous découvrons des cadavres de soldats décapités, promesse d’un divertissement bien violent en plus d’un humour bien sucré. Le film n’a pas un genre distinct, naviguant entre les coups de sabres, les liaisons dangereuses de la stratégie, les sous-fifres qui rêvent de décorations et de fortune, et les seigneurs de guerre aux regards tournés vers le sommet de la hiérarchie."
"Si nous sommes loin de ses œuvres prestigieuses comme Zatoichi, Hana-bi, L’Eté de Kikujiro ou Sonatine, mélodie mortelle, il est toujours bon d’apprécier l’humour de Takeshi Kitano à sa juste valeur. Il embellit ainsi la sélection de Cannes Première d’un beau film d’époque, de son charisme légendaire et de son ton pince-sans-rire, qui rafraichissent l’audience d’un festival finissant sur une note ensoleillée."
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