Dans Kung Fu Jungle, réalisé par Teddy Chan, ce bon vieux Donnie Yen incarne un ancien instructeur emprisonné pour avoir tapé trop fort un adversaire qui n'a rien trouvé de mieux que de décéder. Quelques années plus tard, la police vient lui demander bien gentiment de l'aider à mettre la main sur un ancien disciple bien décidé à buter tout le casting.
Correctement torché et joliment éclairé, Kung Fu Jungle est surtout un prétexte au cinéaste et à sa star pour rendre hommage aux grandes figures du cinéma d'action asiatique, des illustres noms comme Raymond Chow ou Kirk Wong venant faire un rapide coucou devant la caméra.
Le scénario, lui, se montre sans intérêt, banale traque d'un tueur énervé suite au décès d'un être cher. On s'ennuie ferme donc entre deux bastons, heureusement parfaitement exécutées par Donnie Yen et son équipe. Si on regrettera un léger abus de câbles et de numérique, elles n'en restent pas moins efficaces et spectaculaires.
Pas grand chose à retenir de cet actioner en dehors des scènes de combats, impeccables. Le reste est banal et ennuyeux, très mal joué, mais techniquement plus que correct et prônant une belle philosophie.