Inca de farce mineure
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Avant de commencer cette critique, je vais évoquer un souvenir personnel. "Le journal de Mickey", à l'époque de sa sortie en avait une large promotion jusqu'à lui consacrer une couverture et en cadeau : un porte-clés lama, que mon frère et moi avons donnés à notre mère, qui aujourd'hui, l'a encore.
A l'époque, j'étais intrigué par ce lama en couverture du magazine et plus de vingt ans après, j'ai (enfin) découvert ce film qui semblait bien barré.
Soit un buddy movie façon Disney : l'histoire d'un empereur égocentrique transformé en lama retrouvé par un paysan (qui l'avait pourtant rembarré plus tôt). Tous deux décident de revenir au château pour retrouver la méchante qui l'a transformé et espérer lui faire redevenir humain. Leur route va être évidemment semé d'embuches.
Deux personnages qui n'ont rien en commun doivent se supporter le temps d'un voyage : on a vu cela mille fois et les scénaristes et animateurs Disney se sont totalement lâchés, ne prenant jamais ce qui arrive au sérieux (Kuzco, parfaitement conscient du surréalisme de son histoire, s'adresse parfois au spectateur), le rythme est mené à cent à l'heure (1 h 14 sans générique de fin, pas le temps de lambiner), accordant très peu de place à l'émotion et enchaînant les dialogues punchys, autant que les séquences burlesques, jusqu'à un final qui tourne, étrangement, un peu en rond.
Outre Kuzco et Pacha, il y a une méchante très moche et son compagnon musclor débile.
Le graphisme très proche des Disney de la deuxième partie des années 90, j'adore et colle parfaitement à l'histoire.
Côté doublage français, si je n'aime pas le star-talent, j'ai beaucoup aimé ce qu'à fait Didier Gustin pour Kuzco, donnant de sa vraie voix au personnage et s'appliquant au côté de l'inestimable Jacques Frantz pour Sacha et d'Emmanuel Curtil, étonnant pour Kronk.
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Créée
le 12 nov. 2021
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