Évocation de la vie de l’abbé Pierre en commençant par la genèse de son héroïsme avec ses agissements dans la Résistance.
Je reproche souvent une approche excessivement hagiographique aux biopics, mais ici, comment faire autrement pour quelqu’un dont les mots d’ordre ont toujours été générosité, altruisme et abnégation et qui mériterait amplement d’être canonisé ? Ce n’est aucunement du cinéma sulpicien. Le métrage revient sur des pans méconnus de sa vie comme son amour pour Lucie. De plus, le message de l’homme est encore affreusement effectif. Néanmoins, cette vision est trop prosaïque pour ce héros qui a vécu dans l’indigence, peut-être pour mieux coller à l’image de l’ecclésiastique.
Edit : cette critique fut élaborée avant les terribles révélations.