Un petit navet so 80's, avec un Robert Redford qui joue sur ses acquis et une sombre histoire de truanderie dans le milieu de l'art contemporain.
Ivan "Ghostbusters" Reitman est aux manettes, ce qui, au vu de la filmographie du monsieur, n'est jamais très bon signe...
Plein de seconds rôles de luxe : Brian Dennehy, forcément inquiétant, Terence Stamp, forcément machiavélique, Steven Hill, forcément un peu burlesque, Roscoe Lee Browne, tout en dignité vocale, forcément et John McMartin, forcément snob et gluant.
L'ensemble frise souvent le n'importe quoi, comme lorsque tout le monde s'intéresse à des oeuvres d'un type mort vingt ans plus tôt alors qu'ils laissent traîner, dynamiter et brûler des Picasso, des Mondrian, et tout ce que vous voulez par dizaines de tableaux et centaines de milions de dollars...
Mais bon, il y a pas mal de moments où il ne se passe rien qui sont plutôt sympathiques, un dimanche soir, avec des raviolis chinois, des aubergines et des beignets, j'avoue avoir tout particulièrement goûté aux scènes d'insomnie...
Dans le duel de poules entre la blonde et la brune, victoire de la brune par K.O. à la première reprise. Entre la jument aux yeux de merlan et une pétillante Debra Winger, l'issue du combat ne laissait guère place aux doutes...