Scrat, c’est fou !
Je n’ai rien contre le comique de répétition. Je reconnais même un plaisir certain à cheminer avec des héros récurrents, de Scoubidou au Club des 5, de Star Trek à Spiderman, de Maigret à Hercule...
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Long-métrage d'animation de Mike Thurmeier et Galen T. Chu (2016)
Je n’ai rien contre le comique de répétition. Je reconnais même un plaisir certain à cheminer avec des héros récurrents, de Scoubidou au Club des 5, de Star Trek à Spiderman, de Maigret à Hercule Poirot. Ce besoin de héros familiers constitue le fonds de commerce des séries télévisées, des comics et des romans de gare. Pourtant, j’attends mieux d’un long métrage. Si je sors de chez moi, prends la peine de faire la queue et de verser mon obole à la caissière, trop souvent remplacée par une machine, c’est pour sortir de moi-même, pour me confronter à de l’inconnu ! Après les quatre Shrek et trois Kung Fu panda de DreamWorks, les quatorze opus tirés du MCU, Blue Sky nous inflige un cinquième Age des glaces... Or, le public suit. Le box-office est, à mon sens, affligeant. Pourquoi les producteurs prendraient-ils des risques ?
Que dire de plus du pensum de Michael Thurmeier et Galen Tan Chu ? Le scénario est connu : tout à sa chasse à la noisette, l’écureuil Scrat provoque une (cinquième) grosse catastrophe naturelle. Manny le mammouth, Sed le paresseux et Diego le tigre végétarien à dents de sabre s’efforcent d’en circonscrire les dégâts. C’est tout. L’animation est correcte, ce qui, à la vue des milliards engrangés, semble la moindre des choses. Au fil des métrages, la tribu s’est enrichie. La cuvée 2016 comprend cinq nouveaux personnages : un mammouth grand adolescent maladroit, une tigresse inconsistante et trois dinosaures à plumes, trop gentils pour leur rôle de méchant.
Je sauverai le coup de folie du jubilatoire Buck, l’agressive belette borgne du troisième épisode, sur l’air de Figaro, l’ébouriffant numéro du Shangri LLama et les apparitions de Scrat. Le rongeur fou n’est plus cantonné au générique de début. Dans la lignée des plus extravagantes créations de Tex Avery, il enchaine d’irrésistibles courts métrages qui, par comparaison, réduisent les péripéties du trio de mammifères débonnaires à de pénibles temps morts. Fuyez.
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Créée
le 23 mars 2017
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