Ne nous y trompons pas : même un film muet peut engendrer beaucoup de clichés. C'est clairement le cas de "L'Aigle noir", tant l'histoire se contente d'évoquer les aventures d'un justicier masqué "motivé" par la vengeance tout en défendant le droit des opprimés (ba ouais, il est moins sympa sinon!). Il faut toutefois reconnaitre que Rudolph Valentino a le mérite de ne pas trop en faire et que certains moments sont bien vus, mais on a toutefois beaucoup de mal à se plonger dans ces aventures manquant cruellement de charme et d'originalité, sans oublier une fin décevante que Clarence Brown nous faisait miroiter comme potentiellement originale... et finalement pas du tout. Pas foncièrement déplaisant, mais clairement mineur.