Ma compagne n'avait jamais vu le film (ses parents étaient peu permissifs) contrairement à ma pomme aujourd'hui de quinquagénaire.
Rediffusion hier soir, le lendemain de Noël, de L'Aile Ou La Cuisse. Une comédie préventive et d'anticipation, involontairement ou non, de la malbouffe en 1976 et bien flagrante de nos jours presque cinquante ans plus tard.
Louis De Funès et Coluche forment un bon tandem comique dans les rôles de père et de fils. Mais de Louis De Funès, paix à son âme, je ne peux plus me farcir les méninges de ses rôles répétitifs dans ses films archi-diffusés à la télévision. Je mets une exception pour La Folie Des Grandeur qui, étrangement, me fait encore poiler. Dans L'Aile Ou La Cuisse, je n'avais jamais reconnu Claude Gensac, coiffée d'une perruque, jusqu'à ce soir de la Saint-Étienne, dans le rôle de la secrétaire âgée, Marguerite. Ses cris de douleur, quand elle se casse la jambe, auraient dû me mettre la puce à l'oreille devenue vite agacée. Ma compagne a ri, mais pas moi. Mais j'ai gardé un petit béguin pour la jeune Marguerite hollandaise, secrétaire engagée en intérimaire et dont est épris Gérard Duchemin joué par notre Coluche en montée populaire à cette époque. Je n'avais pas souvenir que la scène du supplice culinaire que Charles Duchemin, le rôle donc de De Funès, que fait subir un couple de restaurateurs rancuniers est bien écœurante par quelques gros plans peu ragoûtants. La scène auparavant avec les allers et retours entre les chambres pour échanger les valises gave très vite tant elle s'éternise. Ma compagne en a ri, mais j'ai trouvé ce moment fort ennuyeux : solitude.
Fort ennuyeux d'ailleurs comme une bonne partie du film qu'on nous ressert en menu lors des fêtes, de Noël, ou de Pâques ou lors des Grandes Vacances, ou etc ... Ma compagne a aimé. Moi, j'ai trouvé le film et re et re et re et revu un peu lourd, comme un plat incessamment servi dont on a fini par se lasser.
Garçon ! Un digestif s'il-vous-plaît !