Comme Boubakar (dont je vous conseille la critique que je vais tenter de ne pas trop chatgptiser), j'ai eu vent de ce film grâce au formidable labeur (testamentaire ?) de Bertrand Tavernier sur le cinéma français.
Donc, film de JD Pollet dont "La ligne du mire" ne m'avait pas convaincu.
Je découvre Claude Melki, que j'avais croisé dans quelques films dont Subway, exceptionnel ici en tailleur Bisounours dans un environnement initialement glauque (c'est pas Shameless mais quand même) dans le rôle principal.
Rien que pour l'observer dans ses interactions humaines, ça vaut le coup.
Mais si ça rend bien, c'est aussi car il est très très bien entouré. Marielle au mieux de sa forme en julot casse-croute fait le taf ainsi que Bernadette Lafond en pérépacartomancienne. Ils sont tous deux dans leur registre mais très bien. Des pros.
Dalio et quelques autres, potes du réa viennent faire leur petit truc aussi avec soin et apportent un petit plus à l'ensemble.
Je me suis posé en regardant sans apriori ce film sans doute sans équivalent à l'époque et qui n'a pas bien du fonctionner en termes de fréquentation, si, au-delà, du météore Melki, bien sur, il n'aurait pas pu être un jalon pour Chantal Goya.
L'histoire la conservera comme fauchée en plein vol après un direct des 80's (chez Sabatier) piégeux autour de ses chansons et autres spectacles (c'était interdit chez moi Goya, comme Goldorak) mais hélas pas pour sa photogénie.
Godard avait déjà essayé mais semble-t-il Hitchcock allait le faire s'elle n'était pas enceinte durant le tournage de l'Etau...
Donc il n'a, peut-être, pas fallu grand chose pour éviter Bécassine et consorts et avoir une comédienne de qualité sur nos écrans...
A voir donc pour principalement les comédiens, à l'aise, dans un exercice de style très original qui manque parfois de consistance.